Toutes mes questions à ChatGPT au sujet des méthodes de guérison du traumatisme


Au début de ma sortie d'amnésie, je lis "Réveiller le tigre" de Peter Levine. C'est nouveau, c'est bon, j'aime lire ses mots, ses lignes, je me sens à ma place - comme c'est très rarement le cas à cette période - à le lecture de son livre. Je suis très impressionnée par les phrases comme "je sais maintenant que ce n'est ni la spectaculaire catharsis émotionnelle ni la reviviscence de son amygdalectomie qui ont provoqué sa guérison mais la décharge d'énergie qui s'est produite lorsqu’elle a remplacé sa réponse de figement par une échappée active et couronnée de succès".
Je me lance dans une quête infinie de réponse à ma charge traumatique. J'essaye les espaces psycho-corporels collectifs et une drôle de méthode appelée la Libération du ressenti par le dialogue tonico-émotionnel, où mon corps revit plusieurs fois des parties du trauma. Cela ne m'est pas compliqué, car je tremble énormément, et mon corps est en attente d'un contexte activant pour exprimer tout son stress. Évidemment, je suis hagare et fatiguée d'essayer de m'en sortir de la sorte. Sans parler de mon état psychologique d'impuissance acquise désastreux. A chaque fois, après cette décharge, je passe deux semaines dans un état de désespoir, de pression interne et de douleurs articulaires à la limite du besoin de suicide. En revanche, après cela, je sors la tête hors de l'eau, j'ai vraiment l'impression d'être plus calme et surtout, plus unifiée. Cela n'est qu'un petit bout de corps ou d'âme retrouvé, mais c'est déjà ça. Je sais intimement que je suis sur la bonne route, mais je ne comprends et ne maîtrise pas les changements de vitesse de mon véhicule corps-système nerveux-psychisme.
Bref, je ne sais pas vraiment si ces décharges sont la solution, mais je n'en ai pas d'autres. Comment pourrais-je faire autrement? Je n'ai peut-être pas bien lu Peter Levine? Les années passant, et ma grande pratique du TRE avançant (je ferai un autre article sur le sujet), je comprends que j'avais besoin d'augmenter mon contenant corporel pour accueillir toutes mes sensations désagréables et terrifiantes. Que d'une certaine manière, je le faisais, mais dans un élan de survie violent. Je ne suis pas certaine que j'aurai pu faire autrement, en vérité. Mais je sais qu'aujourd'hui, et depuis le début, j'ai besoin de retrouver des chemins de douceur.
"On ne guérit pas un trauma comme on l'a chopé" - en somme, retourner dans le trauma avec la violence du trauma, cela ne marche pas très bien.
Aujourd'hui, j'ai encore besoin de comprendre comment m'y retrouver dans toutes les options thérapeutiques, toutes les stratégies que je pourrai mettre en place. Comment fonctionne décharge et régulation émotionnelle? Comment sortir de ces états désastreux rapidement, tout en ne revivant pas d'affreuse souffrance? Quid de la régulation émotionelle?
Voici mes questions à ChatGPT en guise de suite à toutes ces expériences et questionnements.
Peter Levine dit que pour sortir du traumatisme, il faut décharger le stress accumulé dans le corps. Pourtant l'EMDR fonctionne très bien pour guérir les traumas, sans passer par la décharge du stress corporel. Qui a raison?
C'est une excellente question, et il est vrai que Peter Levine et l'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) abordent la guérison du traumatisme sous des angles différents, mais complémentaires.
Peter Levine, à travers son approche somatique appelée "Somatic Experiencing", insiste sur l'importance de libérer les tensions physiques et le stress accumulé dans le corps pour guérir le traumatisme. Il croit que les traumatismes, en particulier ceux qui sont "gelés" ou non traités, restent stockés dans le système nerveux et peuvent se manifester sous forme de symptômes corporels (comme des tensions, douleurs chroniques, ou troubles du sommeil). Selon lui, il est crucial de permettre au corps de "décharger" cette énergie bloquée de manière contrôlée pour rétablir l'équilibre physiologique.
De l'autre côté, l'EMDR, développée par Francine Shapiro, repose sur le traitement des mémoires traumatiques à travers des mouvements oculaires ou d'autres stimuli bilatéraux. Le processus permet au cerveau de retraiter les informations traumatiques de manière adaptative, souvent sans que le patient ait besoin de revivre ou d'exprimer le traumatisme de manière intense. L'EMDR cible principalement les processus cognitifs et émotionnels associés au traumatisme, plutôt que de se concentrer spécifiquement sur la libération physique de stress. Les résultats montrent que l'EMDR peut être très efficace pour traiter les traumatismes sans nécessiter une décharge physique manifeste.
Qui a raison ? En réalité, les deux approches ont montré leur efficacité dans le traitement du traumatisme, mais elles s'attaquent à des aspects différents du traumatisme. Levine met l'accent sur la connexion avec le corps et le processus physique de guérison, tandis que l'EMDR se concentre sur le retraitement cognitif et émotionnel des souvenirs traumatiques. Il est tout à fait possible que les deux approches puissent être complémentaires, selon la personne et la nature de son traumatisme.
Il n'est pas nécessaire de choisir une méthode exclusive. Parfois, une approche somatique comme celle de Levine peut être utilisée en parallèle avec l'EMDR pour adresser à la fois les aspects corporels et mentaux du traumatisme. Ce qui fonctionne le mieux dépend souvent du patient, de ses besoins spécifiques et de son ressenti.
Certains thérapeutes disent qu'avant de guérir le traumatisme, il faut d'abord apprendre à se réguler ou à avoir assez de contenant corporel pour passer à l'étape de guérison; Qu'en penses-tu?
Ce que tu soulèves est très pertinent. Beaucoup de thérapeutes, notamment dans des approches somatiques et psychothérapeutiques modernes, considèrent qu'une certaine régulation émotionnelle et corporelle doit être acquise avant de pouvoir aborder le travail de guérison du traumatisme lui-même.
L'idée ici est qu’un traumatisme, en particulier celui qui est profondément ancré, peut amener une personne à être "submergée" par ses émotions ou à avoir une sensation de déconnexion avec son corps. Dans ces cas, aller directement dans le souvenir traumatique ou tenter de "libérer" la douleur sans préparation peut être trop accablant. Cela pourrait même réactiver le traumatisme de manière plus intense, sans possibilité de se protéger ou de se stabiliser.
C’est pourquoi l'idée d'augmenter le "contenant corporel" ou la régulation est essentielle. Cela signifie créer un espace interne dans lequel une personne peut se sentir en sécurité et capable de faire face à ses émotions sans être envahie. Il s'agit souvent de techniques de régulation émotionnelle et de présence corporelle : apprendre à respirer profondément, à se reconnecter à ses sensations corporelles, à reconnaître ses limites émotionnelles, et à avoir des stratégies pour revenir au calme lorsque ça devient trop.
Cette préparation permet non seulement de rendre les thérapies comme l'EMDR ou le travail somatique plus efficaces, mais elle aide aussi à créer un sentiment de "maîtrise" ou de sécurité intérieure qui est crucial pour qu'une personne puisse supporter le processus de guérison. Cela crée un sentiment d'agency, ou de pouvoir sur soi, et permet à la personne de se sentir moins vulnérable face à la douleur émotionnelle.
Dans les approches comme la thérapie somatique, on peut même aborder le trauma de manière graduée. Par exemple, on commence par des exercices de régulation du système nerveux avant de traiter directement le trauma, pour s’assurer que la personne a les ressources nécessaires pour supporter l'intensité du processus.
En résumé, il est souvent très utile, et parfois même nécessaire, d’installer une base de régulation avant de commencer à traiter directement un traumatisme. Cela peut rendre la guérison plus sûre, plus douce et plus durable, en permettant à la personne de gérer les émotions et sensations difficiles au fur et à mesure qu'elles émergent.
Comme la thérapie somatique aborde le trauma de manière graduée?
La thérapie somatique, en particulier l’approche de Peter Levine ("Somatic Experiencing"), aborde le traumatisme de manière graduée en s’appuyant sur le principe que le corps et le système nerveux ont besoin de temps et de soutien pour traiter et libérer le stress accumulé, plutôt que de précipiter une réactivation intense des souvenirs traumatiques.
Voici quelques étapes clés de l’approche graduée en thérapie somatique :
1. Créer un espace de sécurité et de régulation
Avant d’aller plus loin dans le travail de guérison, le thérapeute aide le patient à établir une base de sécurité et de régulation. Cela implique d’abord de développer des compétences pour réguler son système nerveux (par exemple, via la respiration consciente, la relaxation musculaire, l’ancrage dans le corps). L’idée est d’aider la personne à se sentir plus stable et capable de gérer ses émotions, de sorte qu’elle puisse être présente avec les sensations corporelles qui émergeront sans se sentir submergée.
Le travail d’ancrage peut inclure des exercices comme :
La pratique de la respiration abdominale ou de la respiration en cohérence cardiaque.
Utiliser des objets ou des souvenirs de sécurité pour rappeler un état de calme (par exemple, se souvenir d’un endroit sûr ou d’une sensation agréable).
L'exploration de sensations corporelles neutres ou agréables avant de plonger dans des sensations plus intenses liées au traumatisme.
2. Sensibilisation aux sensations corporelles
La thérapie somatique se concentre sur la prise de conscience des sensations corporelles. Le thérapeute invite la personne à porter son attention sur ses sensations corporelles dans le moment présent. Cela permet au patient de renforcer la connexion à son corps, ce qui est crucial pour identifier les zones de tension ou de dissociation qui sont liées au traumatisme.
Le thérapeute guide doucement la personne à observer ces sensations sans jugement. Par exemple, s'il y a une sensation de tension dans la poitrine, on peut l’observer sans forcément chercher à l’interpréter ou la juger. L’accent est mis sur l’expérience sensorielle plutôt que sur le contenu émotionnel ou cognitif du traumatisme.
3. Décodage progressif des réponses de stress
Lorsque des sensations corporelles liées au traumatisme commencent à émerger, la thérapie somatique les aborde par petites étapes, sans forcer un accès immédiat à des souvenirs traumatiques ou à des émotions intenses. L’objectif est d’observer les réactions corporelles automatiques (par exemple, une accélération du rythme cardiaque, des tensions musculaires) et de les comprendre progressivement. Le thérapeute peut utiliser des techniques comme :
L'introduction de mouvements légers pour permettre au corps de "débloquer" ou de libérer ces tensions.
L’utilisation d'images ou de métaphores pour aider la personne à reformuler et à apaiser ses perceptions corporelles.
4. Réguler la réponse au stress
Une fois que des sensations corporelles plus liées au traumatisme commencent à émerger, le thérapeute aidera la personne à réguler ces réponses de manière progressive. Par exemple, si une sensation intense (comme de la peur ou de la colère) émerge, le thérapeute pourrait suggérer à la personne de revenir à une sensation plus neutre ou plus agréable (comme la chaleur des mains ou un endroit sécurisant) avant de se laisser à nouveau toucher par la sensation difficile.
Cela permet de créer un équilibre : la personne est accueillie dans sa douleur sans être submergée, et peut apprendre à moduler son expérience de manière sécurisée. L'idée est de libérer le stress en douceur, plutôt que de forcer la personne à "revisiter" des souvenirs traumatiques douloureux immédiatement.
5. Activation progressive de la réponse de défense
L’une des étapes importantes de la thérapie somatique est d’aider la personne à reconnaître et à libérer les réponses de défense (comme la fuite, le gel ou l’attaque) qui sont souvent restées figées après un traumatisme. Dans l’approche graduée, cela se fait lentement, en permettant au système nerveux de réactiver puis de "désactiver" ces réponses de manière contrôlée. Par exemple :
Si une personne a un sentiment de figement ou de paralysie, le thérapeute pourrait l’aider à ressentir ce figement avant de lui offrir un moyen d'en sortir (comme bouger doucement, respirer profondément).
Si le corps réagit avec des sensations d’agitation ou de fuite, des exercices d’ancrage peuvent être utilisés pour calmer la réponse.
6. Reconstruction et intégration
Une fois que les sensations corporelles liées au traumatisme ont été libérées progressivement, le thérapeute aide la personne à réintégrer ces changements dans sa vie quotidienne. Cela implique de créer de nouveaux schémas de sécurité, d’autosoin, et d’autonomie. Le travail de guérison s'achève par un renforcement des ressources internes (confiance en soi, pouvoir personnel) et une réorganisation du système nerveux pour mieux réguler les émotions à l’avenir.
En résumé, la thérapie somatique aborde le traumatisme de manière graduée en favorisant d'abord une régulation du système nerveux, en permettant à la personne de prendre conscience de ses sensations corporelles et en libérant les tensions à un rythme qui respecte les limites du patient. L’idée est de ne jamais précipiter le processus, mais de permettre une réactivation et une libération progressive du traumatisme, en toute sécurité et dans une atmosphère de soutien.
L'ICV est-il conseillé dans les cas de chocs post-traumatique?
Oui, l'ICV (Intégration du Cycle de la Vie) est de plus en plus utilisée et recommandée pour traiter le stress post-traumatique (TSPT), notamment dans les cas de traumatismes complexes ou de traumatismes précoces.
Qu'est-ce que l'ICV ?
L'Intégration du Cycle de la Vie (ICV), développée par Peggy Pace dans les années 2000, est une thérapie qui repose sur la répétition d’une ligne du temps des souvenirs de la personne. Cette répétition aide à reconnecter le cerveau aux expériences du passé de manière intégrée et cohérente, permettant ainsi une mise à jour neurologique des souvenirs traumatiques.
Pourquoi l'ICV est-elle efficace pour le TSPT ?
L'ICV aide à traiter le TSPT en travaillant sur la mémoire implicite, qui est souvent figée dans un état de stress intense et non traité. Voici pourquoi elle est efficace :
Réintégration des souvenirs traumatiques
Dans le cas d'un trauma, le cerveau "fige" souvent l’événement comme s'il était toujours en cours.
Avec l'ICV, le patient revisite ces souvenirs sous une forme plus fluide et intégrée, permettant au cerveau de réaliser que l’événement appartient au passé et qu’il est désormais en sécurité.
Réduction des symptômes de dissociation
Les traumatismes, surtout précoces, peuvent créer des états dissociatifs où la personne se sent "coupée d'elle-même" ou du monde.
L'ICV aide à réconcilier différentes parties du soi et à reconnecter l’identité en intégrant des souvenirs fragmentés.
Apaisement des réponses physiologiques
Contrairement aux thérapies d'exposition qui forcent la personne à revivre le trauma intensément, l'ICV permet une approche douce et sécurisée, réduisant l’activation émotionnelle et physique.
Efficacité sur les traumatismes complexes (C-PTSD)
L'ICV est particulièrement utile pour les personnes ayant vécu des traumatismes relationnels répétés (violence domestique, négligence émotionnelle, abus dans l’enfance).
Elle aide à reconstruire une perception stable de soi, ce qui est essentiel pour les personnes ayant vécu un attachement insécurisant ou des abus prolongés.
L'ICV vs. d'autres thérapies (EMDR, Somatic Experiencing, TCC)
EMDR : Très efficace pour les traumas ponctuels, mais parfois trop intense pour des personnes très dissociées. L'ICV peut être une alternative plus douce.
Thérapie somatique (SE de Peter Levine) : L'ICV ne se focalise pas autant sur le corps, mais peut être combinée avec des techniques somatiques.
TCC (Thérapie Cognitivo-Comportementale) : L'ICV va plus en profondeur dans la mémoire et ne se limite pas aux schémas de pensée.
Conclusion
L'ICV est fortement recommandée pour les personnes souffrant de TSPT, en particulier si elles ont des traumatismes anciens ou complexes. Elle permet une intégration en douceur, sans forcer la reviviscence du trauma, tout en aidant le cerveau à mettre à jour ses connexions pour retrouver un sentiment de sécurité et de continuité.
➡️ À envisager si :
✔️ Le traumatisme est ancien ou lié à l’enfance.
✔️ La personne souffre de dissociation ou de troubles de l’attachement.
✔️ L’EMDR ou d’autres approches ont été trop intenses ou inefficaces.
✔️ Il y a un besoin de reconstruire une cohérence interne.
En résumé, l’ICV est une approche très prometteuse et adaptée à de nombreux types de traumatismes.
Que penses-tu de l'usage de l'IFS pour traiter des traumatismes?
L’IFS (Internal Family Systems, ou Système Familial Intérieur) est une approche de plus en plus reconnue pour traiter les traumatismes, notamment les traumatismes complexes (C-PTSD) et les blessures émotionnelles profondes. Développée par Richard Schwartz dans les années 1980, cette méthode considère que la psyché est composée de différentes "parties" internes, chacune ayant son propre rôle et ses propres émotions.
Plutôt que de voir certaines pensées ou émotions comme des "problèmes" à éliminer, l’IFS invite la personne à écouter et comprendre ces parties, favorisant ainsi une auto-guérison en douceur.
Pourquoi l’IFS est efficace pour traiter le traumatisme ?
1️⃣ Il aide à travailler avec les parties blessées sans être submergé
Après un traumatisme, certaines parties internes restent figées dans le passé, porteuses de douleurs, d’émotions intenses ou de croyances négatives.
D’autres parties, appelées "protectrices", peuvent tenter de bloquer ces souvenirs douloureux en évitant toute confrontation (ex : dissociation, auto-sabotage, perfectionnisme, addictions).
L’IFS permet d’interagir avec ces parties en toute sécurité, sans forcer le traumatisme à refaire surface de manière brutale, ce qui peut être bénéfique pour les personnes ayant vécu des traumatismes précoces ou chroniques.
2️⃣ Il aide à réguler le système nerveux sans forcer la reviviscence du trauma
Contrairement aux thérapies d’exposition (TCC, EMDR), l’IFS ne pousse pas directement la personne à revivre le traumatisme.
Au lieu de cela, il travaille sur la relation entre les différentes parties, permettant au système nerveux de s’apaiser progressivement.
3️⃣ Il favorise une approche bienveillante et non pathologisante
En IFS, toutes les parties internes (même celles qui semblent "problématiques", comme une tendance à s’autodétruire ou à s’isoler) sont accueillies avec compassion.
Plutôt que de forcer un changement, on apprend à comprendre pourquoi ces parties se sont développées et comment elles peuvent évoluer de manière plus saine.
4️⃣ Il permet d'accéder au "Self", un espace de guérison naturel
L'IFS repose sur l’idée que nous avons tous un "Self" central, une essence profonde caractérisée par le calme, la clarté, la compassion et la confiance.
En aidant les parties traumatisées et protectrices à faire confiance au Self, la personne retrouve une meilleure régulation émotionnelle et une plus grande résilience.
Quand choisir l’IFS pour traiter un traumatisme ?
✅ Si le trauma a entraîné de la dissociation, une difficulté à se sentir "intégré".
✅ Si la personne a des mécanismes de protection puissants (ex : blocages émotionnels, auto-sabotage).
✅ Si d’autres approches (ex : EMDR) ont été trop intenses ou ont provoqué une réactivation du trauma.
✅ Si la personne a vécu un traumatisme relationnel (abus, négligence émotionnelle, rejet parental).
✅ Si elle souhaite une approche douce et respectueuse de son rythme intérieur.
Conclusion : L’IFS, une approche puissante et douce
L’IFS est une excellente méthode pour traiter les traumatismes, notamment ceux qui impliquent des blessures d’attachement ou des traumatismes complexes. Elle offre un cadre sécurisant où la personne peut explorer ses blessures sans être submergée, en développant une relation bienveillante avec elle-même.
💡 À retenir : Plutôt que de "forcer" la guérison, l’IFS permet à la personne de retrouver son pouvoir intérieur et d’apaiser ses parties traumatisées à son propre rythme.
